C’est peut-être moi, ou peut-être vous. Je crois qu’il y en a une en chacun de nous.
Il y a plusieurs tailles de rêveuses.
Il y a les petits formats, qui ne rêvent pas plus haut qu’elles. De petits rêves par-ci, par-là. Des rêves réalisables. Jamais trop haut, pour ne pas se blesser. Des rêves qui s’atteignent facilement, certains juste sur la pointe des pieds. J’aime bien ce genre de rêveuse. Une partie de moi est cette rêveuse. Celle qui ne veut pas se brûler les ailes. Elle a de jolies rêves, ça n’empêche pas, ils sont juste raisonnables. Comme, tout simplement, aller au restaurant un soir, aller au cinéma voir le film qu’elle attend depuis des mois, ou peut-être même faire un voyage. Mais pas trop loin, un endroit accessible. Peut-être Brighton ou bien Barcelone. La petite rêveuse vit simplement, sans extra, juste une famille aimante, quelques enfants pourquoi pas. Un chien aussi, bien sûr.
Il y a les formats moyens, plus communs. Ces rêveuses ne rêvent pas de trop mais pas de peu non plus. Juste ce qu’il faut. Un voyage un peu plus loin, un peu plus long. Peut-être un changement de carrière mais pas trop loin de ce qu’elles connaissent. Peut-être un saut en parachute ou à l’élastique mais pas de voyage dans l’espace. Le juste milieu. De grandes envies mais des projets plus petits. La rêveuse moyenne fait partie de notre quotidien.
Et puis il y a les grandes rêveuses, celle que j’essaie de devenir. Ces rêveuses qui n’ont peur de rien, qui voient grand, bien plus grand qu’elles. Ce genre de rêveuse qui part sans se retourner, qui change de carrière si l’envie est là, qui reprend ses études si elle le souhaite. Qui vit passionnément et intensément, comme si chaque jour était le dernier. Qui fait de chaque rêve une aventure. Qui réussit à réaliser tout ce qui se trouve sur sa bucket list. J’en ai moi-même fais une mais il n’y a que des projets à peu près réalisables. Des rêves entre moyen et grand. Ce genre de rêveuse qui rêve de monter sa boîte et qui le fait quelques mois après. Celle qui rêve d’ouvrir un salon de thé et qui le fait. Celle qui voit grand, bien plus grand qu’elle et qui n’a pas peur de se lancer. Qui se lance quoiqu’il advienne.
Je suis un peu de toutes ces rêveuses. Je suis celle qui rêve d’avoir une famille un jour. Celle qui rêve de passer ses dimanches au parc, avec un bon thé et un bon livre. Celle qui rêve d’aller à New York, de préférence en hiver. Celle qui rêve de voir ses groupes préférés en concert. Celle qui rêve de vivre à nouveau dans le sud. Celle qui rêve d’avoir une belle tablée pour Noël qui réunirait nos deux familles. Celle qui rêve que Nellverland devienne plus grande, une vraie société. Celle qui rêve d’ouvrir un salon de thé. Mes rêves sont plus ou moins réalisables, plus ou moins grands. J’en ai déjà réalisé de toutes sortes dans ma petite vie : aller voir Fall Out Boy en concert avec ma meilleure amie, rencontrer et vivre une belle histoire avec ma moitié, adopter un chien, acheter un appartement, rencontrer pour de vraie une autre de mes meilleurs amies (ma Audrey). Je rêvais aussi d’être mieux dans ma peau, de vivre pleinement, de sourire tout le temps. Je crois que le contrat est rempli de ce côté-là. Et j’en ai encore plein d’autres à réaliser !
L’important est de rêver, d’avoir des rêves, qu’ils soient petits, moyens ou grands. L’important est la qualité, pas la quantité. Il y a quelques temps, j’ai dessiné une petite série de rêveuses et j’ai décidé aujourd’hui de les partager avec vous – bien que certaines soient déjà sur les réseaux sociaux. Ce sont des rêveuses de toutes tailles, peut-être que vous vous reconnaîtrez dans l’une d’elles.
Et vous, quel genre de rêveuse/rêveur êtes-vous ?